C’est en cherchant à échapper aux premiers frimas de l’automne qu’avec une amie nous avons poussé la porte tambour de la Brasserie du Boulingrin. Véritable institution rémoise depuis 1925, transmise de père en fils, ce lieu vous plonge dès les premiers instants au cœur des années folles.
Rétro - Classique - Vivant - Rassurant
Je dirais que c’est un lieu qui se prête à toutes les envies et à toutes les situations. Autour de nous il y a avait aussi bien de grandes tablées familiales que des touristes ou encore des amoureux venus dîner à deux.
J’emmènerais le critique gastronomique Jean-Luc Petitrenaud pour voir s’il partage mon avis très favorable sur la façon donc ce lieu rend hommage aux classiques de la gastronomie française.
Comme je le disais plus haut, nous sommes dès l’entrée plongées au cœur d’une grande brasserie du début du XXème siècle. Face à nous, un grand zinc d’époque est surmonté d’une verrière style art déco. Tout autour de ce point névralgique se déploient les tables, comme compartimentées dans de petites alcôves de banquettes rouges. Au fond de la salle sur notre gauche, on aperçoit un vaste escalier qui mène à l’étage.
L’ambiance est conviviale et classieuse en même temps. Des serveurs, vêtus de noir et blanc, vont et viennent, avec de grands plateaux de fruits de mer posés sur l’épaule et une main derrière le dos. Le patron des lieux, prend le temps de sourire à chaque client. C’est également lui qui prépare en salle les tartares. Le coup de main est sûr et le spectacle est assuré. Notre dîner se passe dans un délicat bruits de conversations et de couverts.
Pour accompagner notre coupe de champagne en apéritif, le serveur nous a apporté des petites parts de cake chèvre-estragon. Frais et moelleux, il nous a mis immédiatement en appétit. J’ai opté pour le Menu Brasserie à 22 euros avec boisson comprise, où j’ai choisi un œuf cocotte, des encornets sur un lit d’épinards et sa purée de poivrons pour terminer avec une île flottante à la pistache. Mon amie a choisi le Menu des Halles à 27 euros composé d’une terrine de poireau au foie gras, d’aiguillettes de canard accompagnées d’un risotto aux girolles et d’une assiette de fromages de la région.
Les mets sont préparés avec soin et goûteux, les portions sont bien dosées. Une fois ma délicieuse île flottante dégustée, et quelques bouts de fromage piochés dans l’assiette de mon amie, nous avons décidé de terminer ce bon repas par un tisane pour moi et un décaféiné pour elle. A l’arrivée des tasses nous avons eu l’agréable surprise de découvrir des petits cannelés maison offerts par la maison.
La carte propose une farandole de plats bien connus de la gastronomie française : le vol-au-vent aux morilles, le pied de porc ou encore la tête de veau pour ne citer qu’eux.
L’accueil du serveur en charge de notre table fut très chaleureux. Entre chaque plat, il replaçait systématiquement les éléments présents sur notre table, et nous resservait en boisson et nous remplaçait la corbeille de pain vide. Il était vraiment aux petits soins.
44 euros pour moi, comprenant mon menu, ma tisane et les deux coupes champagne prises en apéritif et 67 euros au total avec le menu de mon amie. Avant de partir, j’ai fait remarquer au serveur qu’il restait quelques un de leurs délicieux cannelés dans une boite sur le comptoir. Très gentiment, il m’en a proposé un petit dernier…pour la route.
“Douce France” de Charles Trénet.
Il était près de 23 h, me levant tôt le lendemain, je suis rentrée chez moi, tout simplement.
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