Des mets russes, les meilleures madeleines de ma vie et tellement d’autres bonnes choses à découvrir…) Pétronille est la patronne du « Café Pétrouchka », un restaurant et salon de thé situé en plein cœur de Reims entre la Place Royale et la Place du Forum. Ce lieu a ouvert ses portes il y a quelques semaines. Mais il a déjà fait ses preuves en séduisant les habitants de la Cité des Sacres tout comme les touristes... Rencontre avec une jeune femme pétillante et passionnée, le temps de déguster un thé Baïkal et des madeleines sorties du four.
P : C’est ma mère qui vous a reçue. En réalité, je m’appelle Pétronille, c’est un prénom d’origine russe et française. Pétrouchka, c'est mon pseudonyme.
P : C’est un peu ça, je suis la patronne et j’ai embauchée ma mère et ma belle-sœur pour m’aider.
P : Non, de Château-Thierry. J’ai été formée au Grand Cerf (restaurant gastronomique réputé dans la région). J’ai obtenu les meilleures notes de ma promotion lors de mon BAC PRO, alors on m’a fait passer les MAF (Meilleur Apprenti de France). Je suis arrivée 1ère en Île de France et 3ème à l’échelle nationale sur 600 candidats. Ce qui m’a permis de rentrer aux Crayères (restaurant étoilé rémois), où je suis restée un an. Ensuite, j’ai travaillé deux ans à L’Assiette champenoise, notamment lorsqu’ils ont obtenu leur 3ème étoile.
P : J’ai 26 ans. Après l’assiette champenoise, je suis partie dans un restaurant qui venait d’ouvrir en région parisienne, où j’étais second, ce qui m’a permis d’en savoir un peu plus sur la gestion d’un restaurant. Je suis revenue à Reims car je voulais ouvrir un endroit et à Paris tout va trop vite. Même si je ne suis pas d’ici, Reims reste ma ville de cœur, celle où j’ai fait toutes mes soirées, tous mes amis sont ici.
P : Mes parents sont russes, comme d’autres membres dans ma famille. Je trouvais ça aussi très original de proposer un menu russe. J’avais envie d’offrir autre chose aux clients, des goûts différents. J’ai également inscrit à ma carte des vins géorgiens, arméniens et moldaves pour aussi montrer qu’il n’y a pas que les Français qui font du bon vin.
P : La plupart oui, la Vatrouchka est une recette très ancienne qui vient de mon arrière-grand-mère…C’est un bel hommage que je lui fais en la préparant.
P : J’aime la cuisine française et je me suis inspirée des endroits où j’ai travaillé. La carte est courte et mes plats sont préparés avec des produits frais, tout est fait maison. Je voulais une cuisine simple mais bonne. …
P : Beaucoup de gens me commandent des madeleines à emporter. Il m’arrive aussi de proposer un service traiteur, ou encore d’ouvrir le soir en semaine pour privatiser la salle.
P : Je veux qu’on se sente comme à la maison, comme dans un nuage. Qu’on se sente bien. Je pense que ça marche pas mal, car il y a des personnes qui passent l’après-midi à l’étage et ils me disent qu’ils ont du mal à repartir. Pour la décoration, j’ai tout fait avec mon conjoint : j’ai fait les tables, la banquette sur laquelle vous êtes assises ou encore les étagères. J’ai chiné en brocante la vaisselle en porcelaine et les meubles. Je me souviens de toutes les personnes à qui je les ai achetés. Elles étaient ravies à l’idée que ces beaux objets, ces belles tasses aient une nouvelle vie, des dizaines d’années après.
P : Que ce restaurant marche très bien ! (Rires) Que j’arrive à en faire un vrai lieu de passage à Reims. J’aimerais bien en ouvrir un deuxième… Sans créer une chaîne, reprendre le même style, mais dans une autre ville. Reprendre des objets chinés avec des choses simples. Je voudrais aussi développer la partie russe sur la carte.
P : Quand je vois que les gens viennent et reviennent, que certains passent même me féliciter en cuisine… je pense c’est le plus beau des compliments que l'on puisse me faire.
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